Le guide de l'assurance vie
Les supports d’investissement présentent un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures
Les supports d’investissement présentent un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures
Placement apprécié des français, l’assurance vie peut se révéler pertinente, que vous souhaitiez financer un projet à moyen terme ou préparer votre retraite. L’assurance vie présente de nombreux avantages : une fiscalité allégée, une transmission du capital sécurisée ou la possibilité de transformer son capital en rente viagère. On vous explique tout !
L’assurance vie est un contrat par lequel l’assureur s’engage, en contrepartie du paiement de primes, à verser une rente ou un capital à l’assuré ou à ses bénéficiaires. Elle peut être utilisée comme un produit d’épargne à moyen ou long terme.
À l’issue du contrat, l’assuré ou ses bénéficiaires peuvent récupérer les sommes investies, augmenter des gains éventuels et diminuer des frais (de dossier et de gestion notamment).
Après ouverture du contrat par un versement initial, il est possible d’effectuer des versements, réguliers ou non, sans limite de montant.
Même s’il est fiscalement plus intéressant d’épargner pendant au moins 8 ans, vous avez le droit de clôturer votre contrat ou d’effectuer des retraits à tout moment.
L’assurance vie offre de nombreux avantages.
Elle permet de se constituer un capital sur le long terme. Après quelques années, vous pouvez retirer votre capital, c’est-à-dire fermer votre contrat et retirer l’argent déposé, augmenter des intérêts nets. Attention ! Vous n’avez pas de garantie de retrouver l’intégralité de votre mise si vous investissez dans des unités de compte (UC).
Elle offre aussi la possibilité de compléter ses revenus, notamment pour la retraite, par des retraits réguliers ou la transformation de votre capital en rente viagère.
Enfin, l’assurance vie est un excellent outil de transmission de son patrimoine grâce à une fiscalité avantageuse et à une grande liberté dans le choix des bénéficiaires.
Les intérêts issus des versements effectués depuis le 27 septembre 2017 sur votre contrat d’assurance vie sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Le prélèvement forfaire unique (PFU) intervient lors du retrait partiel ou total des sommes disponibles sur votre contrat d’assurance vie.
Pour un retrait sur un contrat d’assurance vie intervenant 8 ans après son ouverture, le prélèvement forfaitaire unique s’élève à 7.5 % pour des sommes versées inférieures à 150 000 €.
Pour un retrait sur un contrat d’assurance vie intervenant moins de 8 ans après son ouverture, le prélèvement forfaitaire unique s’élève à 12.8 %.
Enfin, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) s’ajoute 17,2 % de prélèvements sociaux.
Les intérêts issus de versements effectués avant le 27 septembre 2017 restent soumis au régime d’imposition précédent l’introduction du prélèvement forfaitaire unique:
Pour un contrat de moins de 8 ans : les intérêts sont soumis par défaut au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) s’élevant à 35 % avant 4 ans et à 15 % entre 4 et 8 ans.
Pour un contrat de plus de 8 ans : les intérêts sont soumis par défaut au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) s’élevant à 7,5%.
Au moment du décès du souscripteur de l’assurance vie, les sommes versées au bénéficiaire du contrat ne font pas partie de la succession du défunt. Si le bénéficiaire de votre contrat est votre conjoint ou partenaire de PACS, il ne sera redevable d’aucun droit de succession, même si vous avez alimenté votre contrat après 70 ans.
pour les sommes versées après 70 ans : un abattement unique de 30 500 € s’applique quel que soit le nombre de bénéficiaires. Au-delà, les capitaux versés sont réintégrés dans l’actif successoral. Toutefois, les intérêts capitalisés sont exonérés.
Pour les autres bénéficiaires, le traitement fiscal varie selon l’âge de l’assuré lors du versement des primes :
Pour les sommes versées avant 70 ans : après application de l’abattement de 152 500 € par bénéficiaire, les capitaux sont taxés à 20 % pour la part taxable de chaque bénéficiaire.Pour les sommes versées après 70 ans : un abattement unique de 30 500 € s’applique quel que soit le nombre de bénéficiaires. Au-delà, les capitaux versés sont réintégrés dans l’actif successoral. Toutefois, les intérêts capitalisés sont exonérés.