Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance-vie ?
Le contrat d’assurance-vie vous permet d’épargner et de vous constituer un capital pour vous ou vos proches dans le cadre d’objectifs patrimoniaux (obtention d’un complément de revenus, préparation de la retraite, transmission de patrimoine…).
Commercialisée majoritairement au travers de contrats « multi-supports », l’assurance-vie s’adresse aussi bien aux épargnants à la recherche de placements peu risqués, qu’à ceux désireux de diversifier leurs avoirs sur des supports plus risqués, notamment en actions. Ces supports plus risqués sont des « unités de compte » (UC), c’est-à-dire dans des parts de fonds ou Sicav proposés au sein du contrat.
Souple, l’assurance-vie permet d’effectuer des versements libres ou réguliers et des retraits à tout moment, sous forme d’avance (sorte de prêt) ou de rachat (partiel ou total) ainsi que quantité d’options de gestion (arbitrages entre supports, versements programmés, sécurisation des gains…).
La fiscalité de l’assurance-vie
Ils supportent les prélèvements sociaux. Lorsque vous effectuez un retrait (rachat partiel ou total), les gains tirés du contrat d’assurance-vie sont imposables. Le taux d’imposition est fonction de l’ancienneté du contrat et de la date des versements.
Quel type de support choisir pour votre assurance-vie ?
Le choix des supports dans lesquels vous allez investir au sein de votre contrat d’assurance-vie est orienté en fonction de votre profil, de vos objectifs et du niveau de risque que vous êtes prêt à prendre.
Choisir les supports de son contrat d’assurance-vie
La liste des unités de compte (UC) disponibles varie d’un contrat à l’autre et d’un établissement à l’autre : certains se contentant de proposer quelques UC quand d’autres donnent accès à un grand choix de placements diversifiés et spécialisés.
A savoir : pour les contrats multi-supports ouverts depuis le 1er janvier Ces fonds vous permettent de soutenir des entreprises engagées sur les plans sociaux et environnementaux notamment.
Vous avez la possibilité de répartir vous-même votre épargne entre les différents supports sur lesquels vous investissez (gestion libre) ou de confier la répartition des actifs à votre intermédiaire selon votre profil de risque préalablement déterminé (gestion déléguée).
Ne pas confondre assurance-vie et assurance décès
L’assurance-vie vous permet d’épargner pour l’avenir, via des versements libres ou réguliers, et d’obtenir en fin de contrat un capital potentiellement accompagné de plus-values plus ou moins importantes en fonction des supports d’investissement choisis et de leurs rendements.
L’assurance décès permet de prévoir l’avenir de vos proches, via des cotisations, en versant un capital au bénéficiaire du contrat si vous veniez à décéder. Il s’agit donc de prévenir un risque (votre décès). Vous ne récupérez aucune somme au terme du contrat.
Comment investir dans une assurance-vie ?
Ouverture du contrat d’assurance-vie
Toute personne physique ayant la capacité juridique de souscrire un contrat peut ouvrir un ou plusieurs contrats d’assurance-vie. Un mineur ou un majeur sous tutelle ne peut pas le faire seul.
Les contrats d’assurance-vie sont proposés par les assureurs (courtiers, agents ou salariés de la compagnie), les mutuelles d’assurance, les banques ou leurs mandataires, les conseillers en gestion de patrimoine. Quel que soit l’intermédiaire, le contrat est souscrit auprès d’une compagnie d’assurance.
À la signature du contrat, vous effectuez un premier versement (une « prime » ou une « cotisation »). Généralement, après l’ouverture et le paiement de la prime initiale, il est possible d’effectuer des versements complémentaires qui peuvent être libres ou réguliers. Les assureurs peuvent prévoir un montant minimal pour chaque versement, mais il n’existe pas de plafond.
La clause bénéficiaire
Retrait et clôture du contrat d’assurance-vie
Les contrats d’assurance-vie n’ont pas de durée de vie légale : ils peuvent être à durée viagère (toute la vie) ou à durée déterminée. Toutefois, à tout moment, vous pouvez demander à l’assureur de retirer des capitaux. Trois possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez :
Le contrat se dénoue en cas de rachat total des sommes placées sur votre assurance-vie ou en cas de décès. En cas de rachat total, vous avez la possibilité de choisir entre le versement du capital en une seule fois ou le versement d’une rente viagère (revenu garanti jusqu’à votre décès). Si vous veniez à décéder, le contrat est clôturé et le ou les bénéficiaires désignés reçoivent le capital acquis.
Le saviez-vous ?
Les contrats d’assurance-vie n’entrent pas dans le champ de compétences de l’AMF. Ils relèvent des compétences de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). L’AMF n’intervient que de manière indirecte lorsqu’elle agrée les OPC qui peuvent servir de supports aux contrats d’assurance-vie investis en unités de compte (UC).
Les bonnes pratiques pour investir
Qu’est-ce que le document d’informations clés (DIC) ?
• Le DIC est un document, standardisé au niveau européen. De 2 à 3 pages maximum, il doit fournir une information claire, exacte et non trompeuse sur le produit concerné. Il est obligatoirement remis avant toute souscription, avec un délai raisonnable, afin de permettre à l’épargnant de prendre une décision d’investissement en connaissant les principales caractéristiques du produit. Il ne s’agit en aucun cas d’un document publicitaire.
Qu’est-ce qu’une obligation ?
Source AMF
Une obligation est une part d’un emprunt émis par un Etat, une collectivité locale ou une entreprise, sur les marchés financiers. Souscrire à une obligation revient à consentir un prêt à un certain taux sur une durée précise (5 ans, 10 ans, 20 ans…) et connue dès le départ. En contrepartie, vous recevez les intérêts (le coupon) versés périodiquement. Le coupon est calculé en fonction de la valeur nominale du titre et du nombre de titres que vous achetez. Le montant de cette rémunération dépend du risque présenté par l’émetteur : plus le risque est élevé, plus le taux d’intérêt est important.
A l’échéance, l’obligation est remboursée : vous récupérez votre mise de départ, sauf en cas de faillite de l’émetteur.
Il existe plusieurs types d’obligations.
A noter : certaines obligations peuvent ne pas être remboursées mais échangées contre des actions à l’échéance (ORA : obligations remboursables en actions) ou pendant leur durée de vie (obligations convertibles en actions).
Le saviez-vous ?
Les rendements présentés dans la documentation relative à l’émission s’entendent hors frais et hors impôts. N’oubliez donc pas que le coupon est soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Comment investir en obligations ?
L’achat d’obligations s’effectue auprès d’un intermédiaire agréé (banquier, conseiller financier, courtier en ligne etc.) soit lors de leur émission, soit sur les marchés boursiers.
Vous pouvez acquérir des obligations en direct, même si en pratique, l’achat d’obligations par les particuliers se fait majoritairement via les fonds et Sicav.
Investir en direct
Une obligation achetée en direct lors de son émission ou sur le marché secondaire doit être logée sur un compte-titres. En général, elle est remboursée à son échéance en une seule fois, mais ce remboursement n’est jamais totalement garanti car l’émetteur peut faire faillite.
Vous pouvez vendre vos obligations sur les marchés financiers avant leur échéance, en vous adressant à votre intermédiaire, à la condition de trouver un acquéreur. Sachez que toute revente d’une obligation avant son échéance peut entraîner un gain, mais également une perte en capital : la valeur de marché des obligations peut en effet fluctuer et s’éloigner de la valeur de remboursement à l’échéance.
Investir via les fonds et Sicav
Vous pouvez investir dans les obligations à travers les fonds et Sicav, à partir d’un compte-titres, d’une assurance-vie en unités de compte ou encore d’un PEE ou d’un Perco dans le cadre de l’épargne salariale. Vous avez accès à des fonds obligataires ou encore des fonds diversifiés comprenant par exemple des actions et des obligations. Ces placements sont investis dans beaucoup d’obligations, ce qui réduit le risque d’une éventuelle faillite.
En revanche, avec les fonds, il n’y a pas de date d’échéance garantissant le capital et la valeur du placement varie selon l’évolution des taux d’intérêt : s’ils montent, sa valeur baisse. Les fonds et Sicav en obligations n’offrent donc aucune garantie de retrouver l’investissement de départ.
Focus : le rôle de l’AMF
Dans le cadre de ses missions de protection des épargnants, l’AMF s’assure que l’information délivrée dans la documentation à caractère promotionnel liée à l’émission d’obligations est exacte, claire et non trompeuse. En cas d’offre au public, l’émetteur doit réaliser un prospectus qui est soumis au visa de l’AMF.
Les obligations, un investissement risqué
Investir dans des obligations comporte des risques. Ces risques sont différents selon que vous les conservez jusqu’à échéance ou que vous les vendez en cours de vie et peuvent être renforcés si vous souscrivez en direct.
Le risque de défaut (risque à l’échéance)
Le remboursement de l’obligation dépend de la capacité de l’émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la solvabilité de l’entité qui a émis les titres. Dans le cas d’une défaillance de l’émetteur, vous pouvez perdre une partie voire la totalité du capital investi.
Le risque de taux (risque en cours de vie)
Il n’existe pas de garantie sur le prix de cession de l’obligation à taux fixe en cours de vie. En effet, le cours de l’obligation évolue en fonction de la qualité de l’émetteur, de la liquidité du marché et surtout du niveau des taux d’intérêt. Avant son échéance, la valeur d’une obligation varie en sens inverse des taux d’intérêt : elle monte si les taux baissent et vice-versa. Vous pouvez donc perdre de l’argent si vous revendez votre obligation avant son échéance alors que les taux d’intérêt ont monté depuis son achat.
La sensibilité à l’évolution des taux est d’autant plus grande que la durée de vie de l’obligation est longue. La perception de la qualité du crédit de l’émetteur a également un impact sur le cours de l’obligation, en l’absence même d’évolution des taux du marché.
Le risque de liquidité (risque en cours de vie)
Si vous souhaitez revendre votre obligation avant l’échéance, vous pouvez rencontrer des difficultés à trouver un acquéreur. En effet, le marché obligataire étant un marché relativement peu liquide (moins d’échanges que sur le marché actions), vous n’êtes pas assuré de pouvoir revendre vos titres dans des conditions favorables.
A ces principaux risques s’ajoutent également le risque d’inflation, ainsi que le risque de change si vous choisissez des obligations dans une autre devise que la vôtre.
Les bonnes pratiques avant d’investir
Focus : les frais des obligations
Les frais facturés ne seront pas les mêmes en fonction de votre mode d’investissement : en direct à partir d’un compte-titres (frais de courtage, droits de garde, etc.) ou via des fonds et Sicav (frais d’entrée et de sortie, frais de gestion, etc.). Renseignez-vous auprès de votre intermédiaire financier pour connaître le détail des frais.
Qu’est-ce qu’une action ?
Source AMF
Une action représente une fraction du capital d’une entreprise. Si vous détenez des actions, vous êtes propriétaire d’une partie de la société. Cela vous donne des droits, notamment, celui de recevoir des dividendes, si la société en distribue, et d’influer sur la politique générale de l’entreprise lors des assemblées générales d’actionnaires.
En contrepartie de ces avantages, vous pouvez perdre tout ou partie de votre investissement en cas de faillite de l’entreprise ou de baisse du cours de l’action.
Les différents types d’actions
Derrière le mot « action », on trouve en réalité une grande famille où se côtoient des titres qui n’obéissent pas tous aux mêmes règles.
Cotées/non cotées
Tout d’abord, les actions peuvent être cotées en bourse, ou non cotées. Dans ce dernier cas, elles s’échangent de gré à gré entre les investisseurs, à un prix qu’ils fixent entre eux. Mais se pose alors le problème de la fixation du prix et de la liquidité de ces titres.
Actions au porteur et actions nominatives
Lorsqu’elles sont cotées, les actions peuvent encore être détenues « au porteur » ou « nominatives ».
Toutes les entreprises cotées ne permettent pas la détention des actions nominatives.
Actions ordinaires et actions de préférence
Les actions ordinaires donnent à leurs propriétaires des droits sur la société : droit à l’information, droits de vote lors des Assemblées générales d’actionnaires et droits financiers, comme celui de recevoir des dividendes.
Les actions de préférence peuvent prévoir des avantages financiers, comme des dividendes prioritaires, mais sans droits de vote. Les droits attachés aux actions de préférence dépendent des statuts des sociétés et des réglementations en vigueur dans les différents pays.
Titres apparentés
A côté des actions proprement dites, il existe aussi des titres boursiers apparentés : il s’agit des « bons de souscription d’actions (BSA) ». Ces titres sont généralement distribués par les entreprises aux actionnaires afin de leur permettre d’acheter des actions supplémentaires à un prix défini ou non à l’avance : ils font eux aussi l’objet d’une cotation permanente jusqu’à la date limite prévue pour l’achat des actions. Ils présentent un risque similaire à celui de l’action de la société qui les a émis. Les sociétés émettrices s’engagent parfois à les racheter au prix d’émission, s’ils n’ont pas été exercés pendant leur durée de vie. Certaines actions sont assorties d’un ou plusieurs de ces bons : ce sont les Actions à bons de souscription d’action (Absa), émises lors d’augmentations de capital.
Les stock-options (ou options sur titres en français) sont des options d’achat d’actions d’une société à un cours déterminé et une date d’exercice fixée. Elles sont attribuées par les entreprises à leurs dirigeants – rarement à l’ensemble des salariés – afin de les motiver sur l’évolution du cours de bourse. Elles sont devenues une forme de rémunération.
Attribuées par le conseil d’administration de l’entreprise après accord de l’assemblée générale, les stock-options permettent d’acquérir des actions de l’entreprise avec un rabais par rapport à la cotation en vigueur lorsqu’elles sont attribuées (mais ce rabais est limité à 20 % maximum) et souvent avec une interdiction de revente immédiate une fois l’option levée (limitée à 3 ans). Les avantages fiscaux dont bénéficiaient les stock-options, à certaines conditions de conservation, se sont sensiblement réduits. La dernière réforme, en date d’août 2015.
Les marchés d’actions
La confrontation entre l’offre et la demande d’actions se fait sur des marchés, plus ou moins organisés, plus ou moins contrôlés. On dit également que les actions font l’objet d’une cotation. C’est ce qui distingue les actions non cotées (pour lesquelles il n’y a pas de marché) des actions cotées.
Marché primaire ou secondaire
Pendant la courte période où une entreprise émet des actions, c’est-à-dire qu’elle met en vente une partie de son capital, on parle de « marché primaire ». Le mot « primaire » vient du fait que l’acheteur / investisseur est le premier propriétaire de ces titres. En fait, il ne s’agit pas vraiment d’un marché dans le sens habituellement compris car le prix auquel l’action est proposée à la vente n’est pas établi comme le point d’équilibre entre une offre et une demande ; il s’agit d’un prix fixe pour une quantité déterminée de titres nouveaux, proposés pendant une période fixée à l’avance.
Une fois toutes les actions nouvelles vendues par l’entreprise, les échanges peuvent commencer entre investisseurs. On dit alors que les titres s’échangent sur un marché secondaire. Lorsque ce marché est organisé, on parle de Bourse.
L’organisation des marchés
Les marchés boursiers sont très précisément organisés et surveillés. En France :
Certaines actions, celles qui sont les plus échangées, sont cotées en continu et elles peuvent être acquises ou revendues tout au long de la journée. Les titres les moins traités peuvent quant à eux ne faire l’objet d’une cotation qu’à certaines heures de la journée, voire en fin de séance boursière. On parle alors de cotation au « fixing » ou au « fixage ». Ces derniers titres sont évidemment moins liquides que ceux cotés tout au long de la journée et les écarts peuvent y être plus brutaux entre deux cotations.
Euronext gère aujourd’hui les marchés actions mais également les obligations, les warrants et les trackers, de quatre pays d’Europe : la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Portugal.
En France, ses marchés d’actions comprennent :
Les indices d’actions
Un indice d’actions, ou indice boursier, est la moyenne du cours d’une série d’actions, qui donne au premier coup d’œil l’évolution des cours sur un marché ou un certain segment de marché. Lorsqu’il est conçu pour être représentatif de la performance globale de la bourse d’un pays, comme l’indice CAC 40 pour la France, c’est en quelque sorte le baromètre boursier national. L’indice CAC 40 est composé de 40 sociétés parmi les plus importantes de la cote française. Comme tous les autres indices de NYSE Euronext en France, c’est un indice de capitalisation, c’est-à-dire que le cours de chaque action le composant est pondéré par le nombre de titres de la société concernée. De nombreux autres indices d’actions sont calculés par Euronext, représentatifs de ses marchés européens.
Les marchés d’actions et les principaux indices en France
Il existe de nombreux marchés financiers sur lesquels vous pouvez investir en direct en actions cotées. Pour vous y retrouver, nous vous présentons ces différents marchés d’actions, ainsi que les principaux indices boursiers.
Les marchés d’actions
Les marchés d’actions se distinguent notamment par les acteurs financiers qui y interviennent, les transactions qui peuvent être réalisées, et les règles de transparence qui s’y appliquent. Tour d’horizon de ces principaux marchés.
Les principaux indices boursiers en France
Aux côtés de ces références, vous trouverez d’autres indices tels que le CAC Next 20, le CAC Small, le CAC IT… Ils ont chacun leurs spécificités, mais sont beaucoup moins connus que le CAC 40 ou le SBF 120.
Le CAC 40 ESG est un indice boursier composé de 40 valeurs, sélectionnées en fonction de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), parmi les 60 entreprises présentes dans le CAC 40 et dans le CAC Next 20 (prétendants à une entrée dans le CAC 40). L’approche ESG retenue est celle appelée « best-in-class », combinée à des exclusions normatives et sectorielles. cette méthodologie est amenée à évoluer en fonction des futures réglementations et normes européennes. La composition du CAC 40 ESG, de même que celle du CAC 40 classique, est revue trimestriellement.
Ce qu'il faut savoir sur les placements collectifs (fonds et Sicav)
Vous souhaitez améliorer le rendement de votre épargne ? Vous pouvez opter pour un placement collectif (OPC), c’est-à-dire un fonds ou une Sicav, investi en titres comme les actions et les obligations. L’essentiel à savoir avant de faire votre choix.
Qu’est-ce qu’un OPC ?
Les OPC (organismes de placement collectif) investissent en valeurs mobilières (actions, obligations, etc.) pour le compte d’un grand nombre d’épargnants. En achetant une part d’OPC, chaque épargnant accède à un portefeuille diversifié géré par un professionnel (une société de gestion agréée).
Il existe deux catégories de placements collectifs, c’est-à-dire d’OPC : les OPCVM (OPC en valeurs mobilières), qui sont commercialisables dans toute l’Union européenne, et les FIA (fonds d’investissement alternatifs) qui sont les autres placements collectifs commercialisés en France.
Les OPC peuvent prendre la forme de FCP ou de Sicav :
Il existe des fonds à vocation générale et des fonds spécialisés comme les fonds de capital investissement (FCPR, FCPI, FIP), les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI), les sociétés d’épargne forestière (SEF), les sociétés d’investissement à capital fixe (Sicaf), les fonds de fonds alternatifs et les fonds d’épargne salariale (FCPE, SICAVAS).
Un OPC peut distribuer périodiquement les revenus de ses titres en portefeuille (OPC de distribution) ou les réinvestir (OPC de capitalisation). Un même OPC peut détenir des parts de distribution et de capitalisation.
Focus : l’agrément de l’AMF
L’AMF agrée les sociétés de gestion ainsi que les OPC et les surveille en cours de vie. Les sociétés de gestion doivent respecter des règles de gestion et d’investissement. L’AMF vérifie l’information délivrée sur les documents réglementaires. Les OPC de droit étranger ne sont pas agréés par l’AMF. Ils peuvent néanmoins être commercialisés sur le territoire français en vertu d’un passeport européen et après notification à l’AMF. Attention : l’agrément de l’AMF ne constitue en aucun cas une recommandation de souscription.
POURQUOI ET COMMENT INVESTIR DANS LES FONDS ?
Pourquoi investir dans les fonds et Sicav ?
Un placement accessible et diversifié
Les catégories de fonds, très nombreuses, peuvent répondre à des besoins d’épargne variés et sont accessibles à partir de montants peu élevés. Vous pouvez accéder facilement, sans avoir à le constituer vous-même, à un portefeuille déjà diversifié. Les fonds peuvent constituer une solution adaptée pour les épargnants qui n’ont ni le temps, ni les connaissances pour investir directement en bourse.
Un large choix d’investissement
Il existe un nombre très important de fonds, de différents types, et présentant des niveaux de risque et de rendement plus ou moins élevés. Ils répondent à des stratégies et des horizons d’investissement divers : par exemple en investissant sur certains types d’actifs (actions, obligations, immobilier, etc.), dans certaines zones géographiques (l’Europe, les Etats-Unis, l’Asie, etc.) ou certains secteurs économiques (pharmacie, luxe, BTP, etc.).
Une ouverture sur de nombreux marchés
L’investissement dans des fonds vous permet d’accéder à des marchés peu disponibles en direct, comme le marché des obligations. Vous avez également la possibilité d’investir sur les bourses étrangères également plus difficiles d’accès en direct et qui nécessitent une expertise particulière pour un investissement en direct.
Comment investir en OPC ?
Choix des fonds
Bien choisir un OPC, c’est avant tout comprendre son potentiel de rendement et son risque.
Focus : le Document d’information clé pour l’investisseur (DICI)
Pour choisir un fonds, lisez bien la documentation remise et en particulier le DICI. Il fournit, en 2 ou 3 pages, les informations nécessaires pour mieux connaître chaque placement : stratégie d’investissement, performances passées, risques, frais, etc. Standardisé, ce document permet de faire jouer la concurrence entre différents fonds. Pour mieux comprendre le DICI et les informations qu’il contient, consultez notre guide dédié.
Depuis le 3 janvier 2018, les SCPI disposent d’un document d’information standardisé proche du DICI : le document d’informations clés.
Achat et vente des fonds
Les OPC sont proposés par des distributeurs (réseaux bancaires, banques et courtiers en ligne, conseillers en investissements financiers, etc.) ou par la société de gestion et sont logés sur un compte-titres, un PEA ou sous-forme d’unités de compte dans une assurance-vie. Pour acheter ou vendre des parts d’OPC, vous devez utiliser les services de ces intermédiaires financiers et indiquer le nombre de parts que vous souhaitez acheter ou vendre.
Le prix d’achat ou de vente d’une action de Sicav ou d’une part de FCP est déterminé par deux éléments : la valeur liquidative et les frais. La valeur liquidative, c’est-à-dire le cours de l’OPC, est calculée et publiée par la société de gestion. Elle est également disponible sur le site de l’AMF.
Consultez le DICI et le prospectus de l’OPC pour connaître la fréquence de publication de la valeur liquidative (quotidienne ou autre), son mode de calcul et l’heure limite de transmission d’ordre d’achat ou de vente.
Le saviez-vous ?
Le prix d’achat ou de vente de la part d’OPC est déterminé à partir de la valeur liquidative dite à « cours inconnu », c’est-à-dire la valeur calculée après l’heure ou la date limite de centralisation des ordres. Elle ne peut donc être connue à l’avance. Pensez-y lorsque vous passez vos ordres de bourse pour éviter les déconvenues !
Les bonnes pratiques pour investir en fonds et Sicav
Focus : les frais des fonds et Sicav
Les frais des OPC sont facilement identifiables et comparables via le DICI. Assurez-vous que le montant des frais appliqués lors de votre
souscription est conforme à ce qui est mentionné dans le DICI. Les principaux frais sont :
Le compte-titres ordinaire, un support pour investir en bourse.
Source AMF
Vous souhaitez investir dans des placements financiers ? La première étape est de vous rapprocher de votre banque ou de votre courtier en ligne et d’ouvrir un compte-titres. En effet, les titres financiers (actions, obligations, fonds et Sicav, etc.) doivent être inscrits sur un compte-titres ordinaire et/ou un plan d’épargne en actions (PEA).
Qu’est-ce qu’un compte-titres ordinaire ?
Le compte-titres ordinaire permet de loger les titres que vous possédez. Avec le compte-titres ordinaire, vous pouvez gérer vos investissements sur les marchés financiers et passer des ordres de bourse.
En parallèle, vous devez détenir un compte espèces qui sera débité du montant de vos achats et des frais, et crédité du montant des ventes et des revenus de vos titres (dividendes, coupons, intérêts). Ce compte courant peut être spécialement ouvert pour assurer le fonctionnement du compte-titres, mais le compte bancaire que vous utilisez quotidiennement peut également faire l’affaire.
Focus : compte-titres ordinaire & fiscalité
A la différence du PEA qui permet à son détenteur de profiter de certaines conditions fiscales avantageuses, lorsque vos titres sont déposés sur un compte-titres ordinaire, vous êtes nécessairement soumis à l’imposition des revenus de valeurs mobilières et des plus-values de cessions de titres. A cette imposition sur les revenus s’ajoutent les prélèvements sociaux.
Comment investir dans un compte-titres ordinaire ?
Ouverture du compte-titres
Vous pouvez ouvrir autant de comptes-titres ordinaires auprès d’autant d’intermédiaires financiers que vous le souhaitez et ce, quel que soit votre âge. Les mineurs peuvent donc en avoir un, ouvert et géré par leur représentant légal.
À la différence du PEA, il n’existe aucun plafond.
Le compte-titres peut prendre la forme d’un compte individuel, d’un compte joint ou d’un compte indivis (nécessitant l’accord de l’ensemble des titulaires pour toute opération).
Il peut être détenu en nue-propriété ou en usufruit (souvent suite à une succession ou donation).
Titres éligibles au compte-titres
L’avantage du compte-titres ordinaire est qu’il peut accueillir tous types de titres, comme notamment :
Retrait et clôture du compte-titres
Contrairement au PEA, il n’y a aucune limite de retrait. Vous pouvez acheter et vendre vos titres sans aucune restriction.
Le compte-titres ordinaire peut être clos à tout moment. Des frais de clôture peuvent vous êtes facturés.
Vous pouvez aussi transmettre, dans le cadre d’une donation, votre compte-titres à la personne de votre choix.
Les bonnes pratiques pour investir sur les marchés financiers
PEA : tout savoir sur le plan d'épargne en actions
Source AMF
Le plan d’épargne en actions (PEA) est un dispositif permettant de vous constituer, sur le long terme, un portefeuille en actions investies directement ou via des fonds, tout en profitant de conditions fiscales avantageuses.
Qu’est-ce qu’un PEA ?
Le PEA est un produit d’épargne destiné à être investi en bourse. Il permet de bénéficier de conditions fiscales avantageuses. Il accueille des actions d’entreprises cotées de l’Union européenne et des placements collectifs (fonds, Sicav…) investis à 75 % au moins en actions de ces entreprises.
Le plafond des dépôts est fixé à 150 000 €. Au bout de 5 ans, les dividendes et plus-values dégagées par le PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu (mais pas des prélèvements sociaux). Pour bénéficier à plein des avantages fiscaux du PEA, aucun retrait ne doit intervenir avant 5 ans.
Focus : préparer sa retraite avec le PEA
Le PEA est l’une des solutions à envisager dans le cadre de votre préparation à la retraite. En effet, après 5 ans, le capital du PEA peut être converti en une rente viagère exonérée d’impôt (mais restant soumise aux prélèvements sociaux).
Comment investir dans un PEA ?
Ouverture du PEA
Tout contribuable ayant son domicile fiscal en France peut ouvrir un PEA, dans la limite d’un plan par personne. Pour les couples mariés ou pacsés, un plan peut être ouvert par chaque conjoint.
Un PEA peut être ouvert, comme tout compte-titres, auprès d’une banque ou de tout intermédiaire financier proposant des services d’investissement (courtier en ligne par exemple). Si vous ouvrez un PEA auprès d’une banque, il sera constitué d’un compte-titres et d’un compte en espèces associés. Si vous ouvrez un PEA (appelé PEA Assurance) auprès d’une compagnie d’assurance, il prendra la forme d’un contrat de capitalisation en unités de compte.
À la différence du compte-titres ordinaire, il existe une limite de versement fixée à 150 000 € par PEA (300 000 € pour un couple marié ou pacsé), et 20 000 € pour le PEA Jeunes. Le rythme des versements est libre et sans montant minimal.
A noter : la vente à découvert et l’utilisation du SRD (service à règlement différé) ne sont pas possibles dans le cadre d’un PEA.
Titres éligibles au PEA
Contrairement au compte-titres ordinaire, vous ne pouvez investir que dans certains titres :
Sont exclus du PEA : les titres ou droits démembrés, les parts de sociétés civiles immobilières (SCI), les actions des sociétés foncières (SIIC), les obligations, les titres détenus dans le cadre de l’épargne salariale (PEE ou Perco) ou acquis lors de la levée de stock-options, les bons de souscription d’actions.
Retrait et clôture du PEA
Le PEA peut être clos à tout moment. Toutefois, la date à laquelle vous clôturez le plan a un impact sur le niveau d’imposition des (éventuelles) plus-values.
Sachez qu’il existe des situations dans lesquelles vous pouvez effectuer des retraits avant 5 ans de détention, sans entraîner la clôture de votre plan : en cas de lienciement, de mise à la retraite anticipée ou d’invalidité du titulaire du plan ou de son conjoint. Ces retraits ne bénéficient toutefois pas de l’avantage fiscal.
La clôture du PEA intervient automatiquement en cas de décès du titulaire du plan. Dividendes et plus-values sont alors exonérés d’impôt sur le revenu quelle que soit la durée de détention, mais pas des prélèvements sociaux. Les titres peuvent toutefois être conservés par un des héritiers.
Le PEA PME-ETI pour investir en actions de PME-ETI
Créé en 2014, le PEA PME-ETI vous permet d’investir en actions, cotées ou non cotées, de petites et moyennes entreprises (PME) et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI), avec un plafond de dépôts de 225 000 € (450 000 € pour un couple marié ou pacsé).
Le PEA PME-ETI est cumulable avec un PEA classique. Si vous détenez ces deux plans, la totalité de vos dépôts ne peut alors dépasser 225 000 €.
Le PEA PME-ETI va notamment être intéressant pour vous si vous avez atteint le plafond des versements sur votre PEA et que vous souhaitez continuer à investir sur ce type de supports.
Il dispose des mêmes avantages fiscaux et conditions d’ouverture et de détention que le PEA.
Les entreprises dont les titres sont éligibles au PEA PME-ETI doivent disposer des caractéristiques suivantes :
Les titres éligibles au PEA PME-ETI doivent être émis par les entreprises admises. Il s’agit des titres suivants :
Les obligations achetées « en direct » ne sont pas admises au PEA PME-ETI.
Nouveauté 2019 : le PEA Jeunes
Depuis la loi Pacte, les jeunes majeurs jusqu’à 21 ans, ou de moins de 25 ans s’ils sont étudiants, et rattachés au foyer fiscal de leurs parents, peuvent ouvrir un PEA. Ce plan fonctionne comme un PEA classique à l’exception du plafond de versements qui est de 20 000 €.
Les bonnes pratiques pour investir
Focus : les frais du PEA
La détention d’un PEA ou PEA PME-ETI engendre des frais qui peuvent être très variables d’un intermédiaire à l’autre, comme pour le compte-titres :
Depuis le 1er juillet 2020, certains frais liés au PEA sont plafonnés.
Investir dans une assurance-vie
L’assurance-vie répond à de nombreux objectifs : faire fructifier son épargne, se constituer un complément de revenu, préparer sa succession… Elle offre des solutions d’investissement de long terme au travers des contrats en unités de compte. Que faut-il savoir sur ce produit ?
Finance Durable
Source AMF
La finance durable est un terme générique qui désigne des pratiques qui prennent en compte des critères « extra-financiers », en plus de critères financiers, dans l’analyse, la sélection et la gestion des investissements. Que faut-il retenir ?
Qu’est-ce qu’un critère ESG ?
Les critères ESG, pour Environnement, Social et de Gouvernance, permettent d’évaluer une entreprise en dehors des critères financiers habituels. Ils prennent en compte de nombreux aspects dans la gestion et l’impact de la société, et sont à la base de nombreuses stratégies d’investissement responsable.
Les différentes stratégies d’investissement responsable
Avant d’investir dans un fonds responsable, il faut bien comprendre la stratégie et la méthode de sélection des titres qui est utilisée. Il existe de nombreuses stratégies d’investissement responsable. Nous faisons le point sur les plus courantes.
Infographie : la création d’un fonds responsable
Les fonds responsables sont un bon moyen de diversifier et donner du sens à votre épargne. Découvrez comment ils sont constitués.
Le rôle des agences de notation extra-financière
Les agences de notation extra-financière ont un rôle majeur : se sont elles qui évaluent les entreprises selon les critères ESG. Voici ce qu’il faut retenir.
Lexique Financier
Actif cantonné :
La gestion en actifs cantonnés consiste à gérer les actifs d’un contrat distinctement des actifs des autres contrats et des fonds propres de la société d’assurance.
Action :
Titre négociable de propriété représentatif d’une partie du capital social d’une société de capitaux, société anonyme, société en commandite par actions ou d’une Sicav.
Actuaire :
C’est un spécialiste de l’application de la statistique, principalement du calcul des probabilités, aux opérations de finance et d’assurance.
AGIRC (Association Générale des Institutions de Retraites des Cadres):
Association regroupant l’ensemble des institutions gestionnaires du régime complémentaire de retraite et de prévoyance des cadres.
ARCCO (Association des Régimes de Retraites Complémentaires):
Association regroupant l’ensemble des régimes complémentaires de retraite et de prévoyance pour les salariés non cadres et cadres.
Arbitrage :
Opération qui consiste à effectuer le transfert de tout ou partie des unités de compte détenues vers une ou plusieurs nouvelles unités de compte.
Assuré :
En assurance de personne, c’est la personne physique sur laquelle repose le risque garanti par la compagnie d’assurance.
Assurance mixte :
Assurance alternative dans laquelle sera mise en jeu, selon les circonstances, soit la garantie en cas de vie, soit la garantie en cas de décès. L’assureur s’engage à verser les prestations convenues au bénéficiaire désigné par le souscripteur soit à la date fixée au contrat si l’assuré est en vie soit au décès de l’assuré s’il se produit avant cette échéance.
Assurances collectives :
Assurances de personnes qui permet à ses assurés, membres d’une collectivité d’individus au sein d’un contrat souscrit à leur profit par une personne morale (par exemple le chef d’entreprise au profit de ses salariés), d’être garantis contre les risques d’incapacité, d’invalidité, maladie, maternité, accidents corporels et chômage.
Assurance en cas de décès :
Assurance par laquelle l’assureur s’engage à l’égard du souscripteur, moyennant le paiement d’une prime, à verser un capital ou une rente au bénéficiaire désigné par le souscripteur en cas de décès de ce dernier avant le terme du contrat.
Assurance en cas de vie :
Assurance par laquelle l’assureur s’engage à l’égard du souscripteur, moyennant le paiement d’une prime, à verser un capital ou une rente au souscripteur ou à l’assuré si ce dernier est vivant au terme du contrat.
Assurance vie entière :
Contrat par lequel l’assureur s’engage à l’égard du souscripteur, moyennant le versement d’une prime, à verser un capital ou une rente au bénéficiaire lors du décès de l’assuré.
Avance :
Opération par laquelle l’assureur consent à faire au souscripteur une avance de somme d’argent imputable sur la provision mathématique, moyennant le paiement d’intérêts. Elle ne met pas fin au contrat et les avantages fiscaux ne sont, en principe, pas remis en cause.
Avenant :
Document contractuel qui complète ou modifie le contrat initial.
Ayant droit :
Personne qui tient un droit du fait de la loi.
Bénéficiaire en cas de décès :
Personne physique ou morale désignée par le souscripteur, pour percevoir la prestation garantie par l’assureur lors du décès de l’assuré.
Bénéficiaire Intervenant et Acceptant (bia) :
Le bénéficiaire intervenant et acceptant est un bénéficiaire de contrat d’assurance vie qui manifeste à l’assureur, de façon non équivoque, sa volonté de recevoir le capital du contrat souscrit en cas de décès ou de vie de l’assuré. Lorsque le bénéficiaire désigné d’un contrat d’assurance vie en a accepté le bénéfice, le souscripteur :
a) ne peut plus modifier la clause bénéficiaire sans le consentement du BIA sauf :
– tentative de meurtre de l’assuré par le bénéficiaire
– ingratitude
– survenance du premier descendant vivant
– sous certaines conditions entre époux
– dans certains cas de divorce doit obtenir le consentement du BIA en cas de demande d’avance, rachat, suspension du paiement des primes des assurances décès, nantissement ou délégation de créance.
BCAC (Bureau Commun d’Assurances Collectives):
Organisme d’assurance géré par les sociétés adhérentes pour lesquelles il procède à tous travaux d’études et réalisations concernant l’assurance de groupe.
Biens propres :
Ce sont les biens appartenant personnellement à l’un des époux et qui ne tombent pas dans la masse des biens communs (par exemple les héritages).
Branche individuelle :
Catégorie de contrats souscrits à titre individuel par un individu.
CAC 40 :
Indice boursier français calculé à partir de 40 valeurs sélectionnées parmi les 100 premières capitalisations boursières du marché .
Cantonnement :
Lorsqu’un contrat d’assurance vie est dit ‘cantonné’ cela signifie que les actifs de ce contrat sont gérés distinctement des actifs des autres contrats et des fonds propres de la compagnie.
Capital :
1. Montant nominal de la garantie accordée par l’assureur.
2. Indemnité versée sous la forme d’une somme unique.
Capital différé avec contre assurance :
L’assureur s’engage à verser un capital à l’assuré au terme du contrat s’il est en vie à cette date. En cas de décès de l’assuré avant le terme du contrat, il s’engage à rembourser au minimum les primes versées au bénéficiaire désigné par le souscripteur..
Capitalisation : titre ou bon de capitalisation :
Contrat par lequel une société d’assurance ou de capitalisation s’engage, en contre partie d’une prime unique ou périodique, à remettre au porteur du titre, à l’échéance prévue, un capital déterminé à l’avance, augmenté d’une participation aux bénéfices. Le contrat peut être libellé en euros ou en unités de compte.
Chargements :
Ce sont les frais décomptés de la prime par l’assureur qui sont essentiellement de deux sortes : frais de d’acquisition du contrat et frais de gestion.
Clause :
Disposition particulière ou générale d’un contrat.
Club d’investissement :
Le club d’investissement est un groupe comportant de 5 à 20 personnes qui acquièrent et qui gèrent collectivement un portefeuille de valeur mobilière. Le statut juridique est celui de l’indivision volontaire. Lors de sa dissolution, chaque membre récupère sa mise augmentée des plus values éventuellement réalisées ou diminuée des moins values.
COB (Commission des Opérations de Bourse) :
La COB est l’institution chargée de la surveillance de l’ensemble des marchés et de l’agrément des intermédiaires assurant la gestion de portefeuille. Elle vérifie notamment la qualité et la transparence de l’information délivrée aux souscripteurs de SICAV ou de FCP et veille au respect des objectifs de gestion annoncés.
Code des Assurances :
Ensemble de dispositions législatives et réglementaires qui s’imposent aux sociétés d’assurance et, dans leurs relations avec elles, aux assurés (quelques dispositions particulières existent pour les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle).
Combinée (assurance):
Assurance vie mixte dont les capitaux en cas de vie et les capitaux en cas de décès sont inégaux.
Communauté légale (pour les mariages contractés depuis 1966 on parle de communauté réduite aux acquêts):
C’est le régime matrimonial des époux mariés sans contrat de mariage. Les biens acquis pendant le mariage avec les revenus des époux tombent dans la communauté. Les dettes souscrites par chacun des époux engagent, sauf exceptions, l’ensemble des biens communs. Les biens possédés au jour du mariage et ceux que les époux reçoivent par succession ou donation pendant le mariage restent propres aux époux.
Communauté universelle :
C’est un régime conventionnel en vertu duquel tous les biens font partie de la communauté, quelle que soit leur nature, leur moment ou leur mode d’acquisition. Corrélativement, toutes les dettes tombent dans la communauté. Ce régime peut être assorti d’une clause d’attribution intégrale permettant la transmission de tous les biens au profit de l’époux survivant hors droits de mutation dans la mesure où la succession ne s’ouvre qu’au second décès
Conditions générales :
C’est un ensemble de clauses générales expliquant les garanties offertes par le contrat pour un risque donné.
Conditions particulières :
Ensemble de clauses spécifiques à chaque contrat d’assurance, permettant de personnaliser le contrat d’assurance aux demandes de l’assuré.
Contrat d’assurances vie :
Contrat individuel ou collectif par lequel l’assureur prend l’engagement, en contrepartie du versement de primes ou de cotisations, de régler à l’assuré, à l’adhérent ou à un tiers bénéficiaire déterminé ou déterminable, un capital ou une rente, en cas de décès ou de survie de l’assuré, à une époque et pendant une durée définie dans le contrat.
Contrat Epargne Handicap :
Contrat d’assurance en cas de vie souscrit sur la tête d’un handicapé. Ce contrat garantit le paiement d’un capital ou d’une rente à l’assuré atteint, lors de la conclusion du contrat, d’une infirmité qui l’empêche de se livrer dans des conditions normales de rentabilité à une activité professionnelle. Il permet à ce jour de bénéficier de certains avantages fiscaux.
Contrat de capitalisation :
Contrat par lequel une société de capitalisation s’engage, en contrepartie du versement de prime unique ou de primes périodiques, à verser au souscripteur une somme fixée dans le contrat au terme du contrat.
Contrat en cas de décès :
Cf. assurance en cas de décès
Contrat en unités de compte :
Contrat par lequel le montant des garanties et des primes est exprimé par référence à des unités de placements telles que des actions de SICAV ou des parts de Société Civile Immobilière.
Contrat réduit :
Contrat pour lequel le souscripteur a interrompu le paiement des cotisations et dont des garanties restent en cours pour un montant réduit. L’opération de réduction ne concerne que les contrats comportant une part d’épargne et peut s’effectuer dès que deux cotisations annuelles ou 15% du cumul des cotisations prévues au contrat ont été versés.
Contrat Vie Entière :
L’assureur s’engage à verser un capital ou une rente en cas de décès de l’assuré aux bénéficiaires désignés par le contractant, quelle que soit la date du décès de l’assuré.
Contributions sociales :
Elles regroupent les diverses cotisations de CSG (7.5%), CRDS (0.5%) et prélèvement social (2%).
Cotation :
Fixation d’un cours, c’est-à-dire d’un prix d’équilibre pour une valeur donnée en fonction de l’offre et de la demande sur cette valeur.
Cotisation :
Somme d’argent que le souscripteur doit payer en contrepartie des garanties offertes par le contrat d’assurance. Généralement, le terme de cotisation est utilisé par les sociétés mutuelles, le terme prime est utilisé par les compagnies d’assurance.
Coupon :
Revenu encaissé par un porteur d’actions ou d’obligations. Le coupon représente le droit pour son détenteur, de percevoir l’intérêt produit par une obligation ou le dividende d’une action.
Contractant :
En assurance, le contractant est la personne physique ou morale qui s’engage envers l’assureur, notamment au paiement des primes du contrat.
Cours :
Le cours est le prix d’une action à un moment donné
Courtier :
Commerçant indépendant mandaté par l’assuré qu’il représente vis-à-vis des sociétés d’assurance.
Curatelle :
Régime de protection légale de certains majeurs en raison de déficiences physiques ou mentales.
Curateur :
C’est la personne chargée d’assister un majeur placé sous le régime de la curatelle.
Date anniversaire du contrat:
Date correspondant au jour où le contrat a pris effet.
Déclaration du risque :
Renseignements que le souscripteur doit obligatoirement fournir à l’assureur soit à la souscription, soit pour toute modification survenant au cours du contrat. Ces renseignements permettent à la société d’assurances d’apprécier l’assurabilité des risques qu’elle prend en charge.
Délégation de créance :
Opération juridique par laquelle une personne, le délégant, demande ou ordonne à une autre personne, le délégué, de s’engager à remplir une obligation envers une troisième, le délégataire.
Démembrement de propriété :
Opération qui consiste à diviser une propriété en plusieurs constituants à savoir l’usus, le fructus et l’abusus. Il sont détenus par un usufruitier (usus et fructus), qui a le droit de jouir du bien et d’en recueillir les fruits, et un nu propriétaire (abusus) qui détient le bien dans son patrimoine.
Dénonciation :
La dénonciation est le terme général de droit commun qui traduit la volonté pour le non professionnel de ne plus contracter. En droit des assurances, on parle de renonciation.
Dérogation :
Stipulation par laquelle les parties écartent l’application d’une disposition ou d’une clause initialement prévue au contrat.
Désistement du bénéficiaire :
Fait pour un bénéficiaire de renoncer au bénéfice du contrat d’assurance notamment au profit du bénéficiaire subsidiaire.
Dividende :
Partie du bénéfice d’une société distribué aux actionnaires à la fin de l’exercice. Les SICAV et les FCP de distribution versent un dividende à leurs souscripteurs c’est-à-dire leur redistribuent tout ou partie des revenus encaissés dans l’année.
Domicile fiscal :
Une personne est réputée avoir son domicile fiscal en France, quelle que soit sa nationalité, si elle se trouve dans l’une des quatre situations suivantes : avoir son foyer en France, rester sur le territoire français plus de 183 jours au cours d’une même année, exercer en France une activité professionnelle à titre principal ou avoir en France le centre de ses intérêts économiques.
Donation :
Contrat par lequel une personne (le donateur) transfère la propriété d’un bien à une autre (le donataire), qui l’accepte, sans contrepartie et avec intention libérale.
Donation entre époux :
Des donations entre époux peuvent être faites soit par contrat de mariage, soit pendant la durée du mariage (alors révocables par le donateur). Elles peuvent être faites dans la limite de la quotité disponible spéciale entre époux (QDS) et ne peuvent donc pas léser les héritiers réservataires du donateur.
Donation partage :
Acte par lequel une personne répartit ses biens de son vivant entre ses héritiers présomptifs.
La donation-partage ne peut intervenir qu’entre d’une part les père et mère et autres ascendants et d’autre part leurs descendants (Art.1075 du Code civil).
Droits de mutation :
Droits fiscaux payables lorsqu’il y a mutation de propriété, c’est-à-dire transfert de la propriété d’un bien d’une personne à une autre par aliénation, c’est-à-dire par vente, donation, succession, viager…
Droits de succession :
Impôt dû par les héritiers à l’occasion d’un décès, sur la part successorale reçue, établi selon un barème progressif imposé par l’Administration fiscale.
Effet (date d’effet) :
Date d’entrée en vigueur du contrat, de l’avenant, ou d’une garantie. Sans effet : se dit d’un contrat ou d’un avenant qui, bien qu’ayant été rédigé, n’est pas entré en vigueur.
Effet de levier :
Multiplication de la plus ou moins-value réalisée par rapport à une somme identique investie.
Epargne Acquise :
Valeur du contrat (capital + intérêts) à une date donnée pour un contrat en euros.
Epargne atteinte :
Dans un contrat en unités de compte, il s’agit de la valeur du contrat à un moment donné. Cette valeur est susceptible de varier en fonction de la fluctuation des unités de compte.
Epargne investie :
Somme versée par l’assuré, minorée de divers frais.
Exclusions :
Clause par laquelle l’assureur et le souscripteur ont convenu que telle garantie, tel risque, tel fait ou tel acte ne serait pas couvert en cas de réalisation.
Exonération (en fiscalité) :
Dispense d’impôt, de taxe ou de droit sous certaines conditions fixées par la Loi.
Fonds Commun de Placement (FCP) :
Fonds constitués de sommes mises en commun par les épargnants en vue d’un placement collectif et dont la gestion est assurée par un tiers qui doit sur demande racheter les parts à leur valeur liquidative.
Fractionnement :
Facilité de paiement accordée par l’assureur au souscripteur du contrat et lui permettant de payer sa prime par mois, trimestre ou semestre.
Frais de gestion :
Ils constituent un partie des chargements dont le montant s’ajoute à la prime.
Fonds profilés :
Possibilités offertes par les banques et les compagnies d’assurances aux souscripteurs de contrats d’assurances libellés en unités de compte de choisir entre plusieurs profils de gestion par exemple ‘prudents’, ‘équilibrés’ ou ‘dynamiques’…
Garantie :
Engagement pris par une entreprise d’assurance envers un souscripteur de couvrir un risque prévu au contrat lors de sa survenance en fournissant une prestation en espèce ou en nature
Gestion de patrimoine :
Ensemble d’opérations destinées à évaluer, protéger, faire fructifier, augmenter et transmettre dans les meilleures conditions possibles le patrimoine des personnes physiques ou morales.
Groupement d’Intérêt Economique (GIE) :
Groupement de personnes physiques ou morales, de nature juridique originale distincte de la société ou de l’association, dont l’objet est de faciliter l’exercice de l’activité économique de ces membres par la mise en commun de certains aspects de cette activité.
Héritier :
Personne qui vient à la succession du défunt soit par l’effet de la loi soit par l’effet du testament.
Héritier réservataire :
C’est l’héritier qui ne peut être frustré d’une certaine quotité (fraction) de la succession appelée réserve. Sont héritiers réservataires les descendants directs (enfants, petits-enfants) ou les ascendants directs lorsqu’il n’y a pas de descendants directs.
Impôt de Solidarité sur la Fortune (I.S.F) :
Impôt annuel institué en 1989 sur le patrimoine selon un barème progressif dès lors que la valeur nette du patrimoine excède un certain seuil et destiné à financer le revenu minimum d’insertion.
Impôt sur le revenu (I.R):
L’impôt sur le revenu est dû par les personnes physiques et frappe l’ensemble des revenus du foyer fiscal selon un barème progressif.
Incapacité permanente :
Etat d’une personne dont les capacités fonctionnelles (physiques, intellectuelles, sensorielles) ou professionnelles sont réduites de manière définitive, après consolidation de son état, par suite d’un accident ou d’une maladie. L’incapacité permanente peut être totale ou partielle.
Incapacité temporaire :
Perte totale ou partielle, de la capacité de travail ou d’activité limitée dans le temps suite à une maladie ou un accident corporel.
Indemnité :
Somme versée par l’assureur pour réparer un préjudice résultant d’un sinistre subi par l’assuré.
Indivision :
Situation juridique de personnes qui ont des droits indivis (identiques et concurrents) sur un même bien ou un même ensemble de biens.
Indice :
Élément d’appréciation permettant de mesurer et de réévaluer l’évolution du coût de biens ou de services. Les primes, garanties et franchises de certains contrats évoluent en fonction d’un indice déterminé.
Intérêts composés :
Un placement est dit à intérêt composé lorsque l’intérêt dont il est porteur en fin de chaque année est ajouté au montant du capital et devient ainsi lui-même porteur d’intérêts au cours des années suivantes.
Intérêt simple :
Intérêt décompté chaque année sur une somme d’argent et encaissé par le détenteur du placement. Les intérêts ne produisent jamais eux-mêmes d’intérêts supplémentaires sur le placement et sont proportionnels à la durée de l’opération.
Investisseurs institutionnels ( “zinzins”):
Institutions, organismes publics ou sociétés privées, caisses de retraite, compagnies d’assurances qui ont pour vocation de placer des capitaux importants en obligations et en actions. Par leur intervention ils déterminent la tendance de la Bourse.
Jouissance :
Utilisation d’une chose dont on perçoit les fruits.
Juge des tutelles :
Magistrat du tribunal d’instance chargé d’organiser et de faire fonctionner la tutelle des mineurs ou des majeurs incapables et les régimes de protection aménagés en leur faveur (tutelle, curatelle, sauvegarde de justice).
Legs :
Libéralité faite par testament au bénéfice d’une personne.
Légataire :
C’est le bénéficiaire du legs.
Libéralité :
Acte par lequel une personne procure à autrui un avantage ou un bien sans aucune contrepartie.
Libellés des contrats :
Les contrats peuvent être libellés soit en euros soit en unités de compte..
Loi de finances :
Loi publiée au Journal Officiel dans les derniers jours de l’année civile et prévoyant l’ensemble des ressources et charges de l’État. Cette loi comprend deux parties :
– une première autorisant la perception des ressources publiques,
– une seconde fixant le montant des crédits arrêtant les dépenses applicables. Il existe aussi une loi de finances rectificative appelée aussi collectif ” : cette loi modifie en fin d’année les dispositions de la loi de finances de l’année écoulée.”
Loi Madelin :
Loi du 11 février 1994 relative à l’initiative et à l’entreprise individuelle qui permet notamment de déduire des revenus professionnels des non-salariés ‘les primes versées au titre des contrats d’assurances groupe, mis en place par les organismes régis par le code des assurances et les cotisations aux régimes facultatifs mis en place par les organismes régis par le code la mutualité, de la Sécurité Sociale ou du code des assurances.’
Mandant :
C’est la personne qui donne procuration ou pouvoir à une autre personne d’agir en son nom et pour son compte pour les actes prévus dans le mandat.
Mandat de gestion :
Procuration donnée à un professionnel de gérer les liquidités d’une personne. Ce dernier bénéficiera d’un mandat de gestion définissant avec précision les types d’opération et les limites applicables à ce portefeuille
Mandataire :
Personne qui a reçu mandat ou procuration pour représenter son mandant dans un acte juridique.
Marché financier :
Désigne la Bourse et les marchés à long terme d’instruments financiers tels que les actions, les obligations et le Matif.
Marché monétaire :
Marché des capitaux sur lequel sont échangés les titres de créances négociables à court terme, notamment les bons du trésor, les billets de trésorerie, les certificats de dépôt.
Marché officiel :
Ensemble de négociations effectuées dans une bourse de valeurs mobilières.
Marché primaire :
Marché de capitaux sur lequel se fait le placement initial des valeurs par opposition au marché sur lequel sont négociées les valeurs une fois placées. Ce Marché assure la collecte de l’épargne en faveur des entreprises, des collectivités publiques et de l’Etat. Les émetteurs et les souscripteurs se rencontrent à l’occasion des émissions d’actions et d’obligations.
Marché secondaire :
Marché sur lequel sont échangés des titres déjà émis.
Mention manuscrite :
Mention écrite de la main d’une personne nécessaire à la validité de certains actes, notamment le cautionnement.
Mise en demeure :
Action de sommer une partie à exercer l’une des ces obligations contractuelles ou légales.
Mixte :
Cf. assurance mixte.
Moins-values :
Diminution de la valeur d’un bien par rapport à son coût d’acquisition.
Nantissement :
C’est un contrat par lequel un débiteur remet une chose à son créancier pour sûreté de la dette. Le nantissement d’un bien mobilier est appelé gage. Le nantissement d’un bien immobilier est appelé antichrèse. Le nantissement entraîne la dépossession du bien pour le débiteur au profit du créancier gagiste.
Nikkeï :
Indice composé des 225 valeurs les plus importantes de la Bourse de Tokyo.
Non résident :
Personnes physiques dont le domicile fiscal est situé hors de France.
Note de couverture :
Document attestant un engagement provisoire de l’assureur destiné à garantir immédiatement le prospect à l’assurance en attendant l’établissement du contrat d’assurance définitif.
Notoriété (acte de) :
C’est l’acte dressé par le notaire, en présence au minimum de deux témoins ayant connu le défunt et attestant la qualité de successeur qu’il soit légal ou testamentaire.
Nue propriété :
Droit réel provenant du démembrement du droit de propriété, qui donne à son titulaire le droit d’aliéner un bien mais ne lui en confère ni l’usage ni la jouissance.
Nullité (du contrat d’assurance) :
Sanction prononcée par le juge lorsque les conditions requises pour la validité du contrat ne sont pas réunies et consistant à remettre les parties dans l’état où elles se trouvaient avant la conclusion du contrat. Le contrat est anéanti et l’on fait comme s’il n’avait jamais existé.
OAT (Obligation Assimilable du Trésor) :
Obligations d’une durée de 7 à 25 ans émises par le Trésor qui représentent avec les bons du Trésor les principaux instruments d’emprunt de l’Etat en vue de la couverture de ses besoins de trésorerie.
Obligation :
Titre négociable, représentant une des fractions égales d’un prêt consenti à une société privée ou à une collectivité publique lors de l’émission d’un emprunt. L’obligation comporte pour son détenteur un droit de créance productif d’intérêt fixe ou variable tel qu’indiqué au moment de l’émission mais qui ne lui confère aucun droit de propriété sur l’organisme émetteur.
Obligation à taux fixe :
Obligation dont le taux d’intérêt a été déterminé, une fois pour toutes, à l’émission.
Obligation à taux variable :
Obligation dont le taux d’intérêt est flottant par référence à un indicateur de taux d’intérêt. Un taux plancher peut être garanti.
Obligation convertible :
Obligation qui, en fonction de la volonté de son détenteur et selon des modalités préalablement fixées, peut-être échangée contre des actions émises par la même entreprise.
Options au terme :
Permet au bénéficiaire du contrat de choisir seulement en fin de contrat entre le versement d’un capital et le versement d’une rente.
Part de FCP :
Titre de propriété représentatif d’une fraction de l’actif d’un fonds commun de placement.
Participation aux bénéfices (en assurance Vie et en Capitalisation) :
Quote part des bénéfices réalisés par une compagnie d’assurance. En assurance vie, sauf pour les contrats libellés en unités de compte dans lesquels les assurés sont associés au rendement des valeurs de références, les assurés ont droit à une participation aux bénéfices au moins égale à 90% des bénéfices techniques et à 85% des bénéfices financiers réalisés chaque année.
P.E.A – Plan d’Epargne en Actions :
Le PEA a été crée par la loi du 16 juillet 1992 pour inciter les contribuables à accroître leur investissement en fonds propres des entreprises. Il permet de gérer un portefeuille d’action en franchise d’impôt sous certaines conditions. Un seul PEA peut être ouvert par personne physique fiscalement domiciliée en France.
P.E.P – Plan d’Epargne Populaire :
C’est un cadre fiscal instauré par la loi du 29 décembre 1989 en vue d’inciter l’épargne à long terme des ménages français. Il est assorti d’avantages fiscaux spécifiques lorsque sont remplies certaines conditions. A l’instar du PEA, un seul PEP peut être ouvert par personne fiscalement domiciliée en France.
P.E.R (Plan d’Epargne Retraite)
Institué par la loi du 17 juin 1987 en vue de favoriser l’épargne à long terme il a été remplacé par le plan épargne populaire.
Pénalités :
En cas de retrait anticipé ‘total’ ou ‘partiel’ ou même à l’occasion d’avances, les compagnies d’assurance peuvent prévoir de prélever des pénalités, c’est à dire prélever un montant des sommes retirées.
Pleine propriété :
Droit de propriété qui n’a subi aucun démembrement. Le propriétaire détient l’usus (le droit d’usage), le fructus (le droit de percevoir les fruits) et l’abusus (le droit d’aliéner la chose).
Plus value :
En assurance vie, la plus-value fiscale (encore appelée produits) est la différence entre le capital en cas de vie ou le rachat encaissé par l’assuré, et l’ensemble des primes versées.
Portefeuille (en assurance vie):
Ensemble des contrats d’assurance en cours conclus entre un organisme d’assurance et des assurés.
Prélèvement forfaitaire libératoire :
Option fiscale effectuée par le contribuable qui le dispense de déclarer les produits perçus dans la déclaration d’impôts sur le revenu.
Prescription :
Mode d’acquisition ou d’extinction d’un droit par l’écoulement d’un délai.
C’est un laps de temps au terme duquel une personne acquiert un droit, comme la propriété d’un bien mobilier ou immobilier (on parle alors de prescription acquisitive), ou au contraire, la personne perd un droit, tel qu’agir sur un contrat ou engager une procédure judiciaire (il s’agit de la prescription extinctive).
Prévoyance :
Ensemble des garanties d’un contrat garantissant le paiement d’une prestation en cas de réalisation d’un risque tel que la maladie, le décès ou l’invalidité.
Prime :
Somme payée par l’assuré en contrepartie des garanties accordées par l’assureur selon le risque à assurer et l’état de santé de l’assuré.
Prime périodique :
Contrats qui prévoient un engagement contractuel de paiement d’une prime en matière de montant, de fractionnement et de durée.
Prime d’épargne (En assurance vie) :
Partie de la prime utilisée, qui est affectée à la constitution du capital garanti en cas de vie.
Proposition (d’assurance) :
Formulaire fourni par l’assureur qui sert de base à la collecte des informations nécessaires à l’appréciation du risque à assurer par l’assureur. Ce document n’engage ni l’assureur ni le proposant. Toutefois, lorsque le contrat d’assurance a pris effet, la proposition engage l’assuré et une déclaration inexacte entraîne des sanctions prévues au contrat et par la loi.
Prorata Temporis :
C’est une part proportionnelle calculée en fonction du temps écoulé. C’est par exemple le calcul qui est fait lorsque qu’un contrat est résilié avant son échéance. Une portion de la prime est due sur la période pendant laquelle l’assuré n’a pas été assuré. De même, la participation aux bénéfices sur un contrat d’assurance vie en euros sera distribuée proportionnellement à la durée effective du placement.
Provisions mathématiques :
Estimation à un moment donné des engagements de l’assureur vis-à-vis, soit de l’ensemble de ses assurés, soit de chacun des assurés.
Quasi-usufruit :
C’est un démembrement portant sur une chose consomptible.
Rachat :
A la demande du souscripteur, versement anticipé de tout ou partie de l’épargne constituée par la société d’assurance ou de capitalisation au titre du contrat.
Rachat Partiel Programmé (RPP) :
Le contractant peut choisir d’effectuer régulièrement et de façon automatique le rachat d’une somme sur son contrat.
Régime matrimonial :
Régime juridique qui règle les rapports économiques des époux pendant le mariage ou lors de sa dissolution. Le régime matrimonial peut résulter soit des époux lorsqu’ils ont rédigé un contrat de mariage soit de la loi lorsque les époux n’ont pas rédigé de contrat de mariage.
Rendement :
Rapport entre une somme investie et le revenu qui en est tiré.
Renonciation :
Acte par lequel le souscripteur revient su sa volonté de souscrire un contrat d’assurance vie dans un délai maximum de trente jours à compter de la souscription.
Acte par lequel le souscripteur revient sur sa volonté de souscrire un contrat d’assurance vie dans un délai maximum de trente jours à compter de la souscription. En assurance vie, toute personne physique ou morale qui a signé une proposition ou un contrat a la faculté d’y renoncer par lettre recommandée avec avis de réception pendant un certain délai défini par la loi.
Rente :
Sommes reçues régulièrement (arrérages) par une personne appelée le débit rentier. La rente peut être versé pendant la durée de vie du débitrentier ou pendant une durée fixée au contrat. En assurance dommages, la rente peut résulter d’une indemnité versée de façon échelonnée. En assurance vie, elle résulte de la distribution d’un capital constitué à cet effet.
Résiliation :
Action de la société d’assurances ou de l’assuré en vue de mettre fin au contrat avant son terme convenu.
Retraite complémentaire :
Retraite qui s’ajoute à la retraite de base des salariés (sécurité sociale), commerçants et industriels, artisans, agriculteurs, professionnels libéraux. Cette retraite complémentaire est versée par l’ARRCO pour les salariés non cadres et cadres, par l’AGIRC pour les salariés cadres et par les régimes propres des travailleurs non salariés.
Retraite supplémentaire :
Régimes de retraite qui s’ajoutent aux régimes de base (sécurité sociale) et aux régimes complémentaires officiels (ARRCO, AGIRC et les régimes des professionnels libéraux). Cette retraite supplémentaire peut être constituée par un contrat d’assurance pouvant être collectif ou individuel.
Revalorisation :
Fait pour l’assureur de faire évoluer les capitaux et les primes correspondantes dans des proportions identiques en vertu d’une clause contractuelle.
Risque :
Evénement aléatoire dont la probabilité de réalisation est incertaine et non prévisible, indépendant de la volonté de l’assuré et contre la survenance duquel on s’assure.
Sauvegarde de justice :
Régime de protection des incapables majeurs, tendant à les assister pour certains actes de la vie civile.
S.C.I.( Société civile immobilière):
Société qui a pour objet la construction, la vente, la gestion d’immeubles.
S.C.P.I (Société Civile de Placement Immobilier):
Société dont l’objet est de drainer l’épargne pour investir dans le secteur immobilier.
SICAV (Société d’investissement à capital variable) :
Société dont l’objet est la gestion collective d’un portefeuille de valeurs mobilières (actions et obligations, titres monétaires), pour le compte de souscripteurs. Le capital est divisé en un certain nombre d’actions, représentant chacune une fraction de l’ensemble du capital et pouvant être négociées quotidiennement auprès de l’établissement dépositaire.
Sinistre :
Réalisation du risque garanti par le contrat
Souscripteur :
Personne physique ou morale qui, en concluant le contrat, adhère pour elle-même ou pour l’assuré à toutes les conditions générales et particulières de ce contrat.
Souscription :
Conclusion du contrat par la société d’assurances, l’assuré ou leurs représentants.
Surprime :
Majoration de prime correspondant, soit à la couverture d’un risque plus grave que le risque normal, soit à l’addition d’une garantie supplémentaire.
Succession :
Le décès, la disparition, ou l’absence déterminent l’ouverture de la succession du défunt, c’est à dire le transfert de ses biens à ses successeurs (héritiers ou légataires).
Temporaire Décès:
Assurance en cas de décès par laquelle l’assureur garantit un capital au bénéficiaire désigné, au cas où l’assuré viendrait à décéder pendant la durée du contrat. En revanche, si l’assuré est toujours en vie au terme du contrat, les primes sont définitivement acquises à la Compagnie qui a couvert le risque.
Terme -échéance du contrat :
Date à laquelle prend fin l’engagement de l’assureur et le plus souvent date à laquelle survient pour l’assureur de personne l’obligation de fournir la prestation promise.
TME (Taux moyen des emprunts d’Etat) :
Paramètre qui peut être utilisé pour fixer le taux minimum garanti de rémunération d’un placement tel que par exemple un plan d’épargne souscrit dans le cadre fiscal d’un PEP.
TMM (Taux moyen du marché monétaire) :
Moyenne des taux pratiqués au jour le jour sur le marché monétaire. Il peut être pris comme valeur de référence ou d’indexation dans les contrats d’assurance vie ou de prêt par exemple.
TMO (Taux du marché obligataire) :
Taux de référence pour certaines opérations financières.
Transferts Fractionnés:
Opération qui consiste à effectuer, sur une période prédéterminée, le transfert d’une partie ou de la totalité du fond en euros détenu vers une ou plusieurs nouvelles unités de compte.
Transfert programmé :
Opération qui consiste à effectuer le transfert d’une partie ou de la totalité du fond en euros vers une ou plusieurs nouvelles unités de compte, sans limitation de durée.
Tutelle :
C’est une mesure permettant de protéger par voie de représentation, certains mineurs ainsi que les incapables majeurs. Le tuteur doit représenter la personne en tutelle pour que ce dernier puisse effectuer valablement certains actes de la vie civile.
Usufruit :
Droit d’usage et de jouissance d’un bien lorsque celui-ci est démembré.
Valeur de rachat :
La valeur de rachat est la provision mathématique du contrat diminuée éventuellement d’une indemnité pour rupture anticipée qui ne peut excéder 5% de cette provision.
Valeur de réduction :
En cas de non paiement d’une prime, c’est la valeur réduite des capitaux établie, sous certaines conditions, en fonction des seules primes versées.
Valeur liquidative d’une unité de compte:
Valeur de l’unité de compte à un instant donné.
Versements Libres :
En assurance vie le contrat est dit à versements libres ” lorsque le souscripteur à le choix de verser ou de ne pas verser des primes postérieures au versement initial.”
Versements Libres programmés (VLP) :
Option retenue par le contractant de verser régulièrement et de façon automatique (prélèvement par la compagnie sur son compte bancaire ou postal) des sommes sur son contrat d’assurance vie.
Versements périodiques :
Les contrats d’assurance vie sont dits à versements périodiques quand :
– L’assuré, dès la souscription et selon les termes du contrat, s’engage à verser chaque année une prime de montant fixe et ce pendant la durée contractuellement prévue.
– Les engagements de l’assureur, hormis les montants de participation bénéficiaire attribués en cours de contrat, sont de montants exactement connus par l’assuré lors de la souscription de l’assurance.
Vie entière ( contrat d’assurance ) :
Cf. assurance vie entière.